Investir dans les marchés émergents en bourse
Ces derniers temps, j’ai cherché des entreprises qui pouvaient bénéficier de la baisse du $ et/ou qui pouvait profiter de la croissance dans les pays émergents.
J’ai en effet trois valeurs dans mon portefeuille dont j’hésite à me séparer. Il s’agit de Thermador Group (THEP), qui cote presque un an de son CA (objectif que je m‘étais fixé au moment de l’achat), Unibail-Rodamco (UL) qui cote légèrement au-dessus de son ANR (ce qui est généralement le cas avec UL, mais le potentiel de hausse paraît faible) et GDF-Suez (GSZ).
L’article Consumer-Staple Stocks Look Primed for Round 2 Knockout du Wall Street Journal met en exergue deux compagnies américaines, dont plus de 50% du CA provient des pays émergents :
- Avon (AVP)
- Colgate-Palmolive (CL)
Le fond Nordea 1 – Emerging Consumer Fund les a dans son portefeuille, mais aussi :
- Reckitt Benckiser Group (Royaume-Unis)
- Unilever (Royaume-Unis)
- Nestlé (Suisse)
- Coca-Cola (Etats-Unis)
- Procter & Gamble (Etats-Unis)
- L’Oréal (France), dont Nestlé possède 30%
Etonnamment on ne trouve pas de cigarettiers dans la liste ?
Toutes ont largement rebondies depuis les plus-bas de Mars 2009 et se négocient proche de leur plus-haut à 52 semaines.
Néanmoins avec la baisse en parallèle du $, peut-être que les entreprises américaines représentent encore une opportunité ?
Pour la savoir j’ai téléchargé l’historique de la parité €/$ sur un an et les cours de KO, AVP, CL et PG. Voici les graphiques obtenus :
En lecture graphique pure, si on fait juste l‘écart entre le cours actuel, le plus-bas à 52 semaines, le plus-haut à 52 semaines, mais sur la courbe en € et non en $, la plus intéressante est PG.
ValueCruncher via le DCF et un taux d’actualisation à 8,5% l’estime à $61, elle cote $57.